dimanche 15 mai 2016

Des "crashes de rien" en Lorraine ?


C'est Joël Mesnard, l'ancien directeur de L.D.L.N. qui a popularisé ces faits étranges. Des témoins aux quatre coins du monde rapportent aux autorités qu'un aéronef est en difficulté et qu'ils l'on vu s'écraser, ou leur donnait l'impression que ce fusse le cas. 

Ces histoires ne sont pas sans rappeler les survols et crashes de mystérieuses fusées fantômes sur tout le territoire de la Suède et de la Finlande durant la période 1946/1948. La plupart tombèrent dans des lacs (d'après les témoins oculaires de l'époque), malgré de nombreux sondages et battues à travers ces pays, aucun débris ne fut trouvés. De nouveaux documents viennent d'être libérés par les autorités concernant cet épisode et un film relatant cette vague un peu spéciale à vu le jour dernièrement.

J'avais relaté dans un précédent billet l'histoire d'un l'aéronef en perdition qui ne fut jamais retrouvé du côté de St-Avold, voir: ICI

Il ne s'agit pas d'un cas isolé concernant notre région, quelques uns sont encore à signaler...


Mognéville (55) 15 juin 1952

Celui-ci est plutôt anecdotique, car visiblement on a pu retrouver de quoi il s'agissait...

Des hommes au travail dans la forêt, ont vus descendre très vite un grand objet circulaire ressemblant à un parachute.





Visiblement, il s'agissait d'un ballon-sonde si l'on en croit la presse de l'époque...




Source: "OVNI: Le premier dossier complet" (M. Figuet/J.L. Ruchon, éditions Alain Lefeuvre 1979, page 59).




Abreschviller (57), 23 novembre 1970.

Dans le dernier ouvrage de Mr Joël Mesnard: "Les apparitions d'Ovnis - Les dossiers non classés" (Editions: Mercure Dauphinois, 2016), il est fait référence à un cas paru dans LDLN n°419, page 5.





Coutures (57, annexe de Château-Salins), 27 octobre 2009.

Il s'agit de l'un des mieux documentés, tant l'événement aura marqué les esprits et mobilisé les recherches durant plusieurs jours avec un important dispositif.

"La rubrique "Observation Récentes en France" est exceptionnellement fournie dans ce numéro, puisqu’elle occupe les pages 21 à 35. Le second semestre de 2009 a incontestablement été riche en manifestations du phénomène. 

La plus remarquable d’entre elles est certainement le "crash de rien" (de type 1) signalé dans la région de Château-Salins le 27 octobre : on a là la parfaite répétition d’un scénario désormais classique, avec des témoins (relativement nombreux) qui voient un avion en difficulté, donnent l’alerte, avec ensuite le déploiement sur le terrain d’importants moyens de recherche et de secours… et finalement, rien du tout : pas d’épave, pas de traces, pas d’avion disparu.

Pour bien saisir la spécificité de ce type d’anomalie, il faut savoir qu’on connaît maintenant 26 exemples de ce phénomène, en ne considérant que les cas dans lesquels les témoins identifient positivement un aéronef (ce qui définit les « crashes de rien de type 1 »). Tout cela n’est-il que le fruit d’erreurs d’appréciation, de la part des témoins ? Là encore, on peut envisager cette hypothèse rassurante. Mais, malgré sa simplicité, elle tend à s’estomper si on considère non pas un exemple isolé, comme celui de Château-Salins, mais l’ensemble des 26 cas qui se sont déroulés selon le même scénario. Alors, le phénomène OVNI s’amuserait-il à imiter des accidents d’avions, comme il a singé, à diverses reprises, des rentrées de satellites ? Gardons-nous de l’affirmer : il vaut mieux, pour l’instant, se borner à envisager cette possibilité. L’avenir fera le reste. 

D’ailleurs, le message a toutes les chances d’être mieux perçu, si nous nous abstenons de le claironner de façon trop péremptoire. Au stade actuel de l’aventure, les preuves sont encore loin d’être véritablement massives. Et les esprits ne sont pas tous près à examiner ce genre d’éventualité, c’est le moins qu’on puisse dire. Qu’il nous projette ou non des simulacres (de rentrées de satellites, de sky trackers, de la Lune, d’avions… et maintenant, d’accidents d’avions), il semble qu’il s’ingénie à nous intriguer : parmi la soixantaine d’observations Françaises récentes exposées dans LDLN n°397, on trouve 7 cas de mouvements de va-et-vient. Curieux…"



Sources: Powerpoint LDLN / Ovnis-Direct


Des témoins virent d’abord dans le ciel, une fumée blanche anormale. L’aéronef présumé, effectua alors un crochet, comme pour faire demi-tour, ainsi qu’en témoignait la persistance dans l’atmosphère, d’une trace demi-circulaire. Puis, brusquement, l’appareil piqua en ligne droite vers le sol, comme s’il avait une grave avarie. Un des témoins est formel : il reconnut distinctement la carlingue d’un avion de tourisme. L’alerte fut aussitôt donnée, déclenchant l’afflux des secours mais en vain, rien n’y fit, pas de trace d’un éventuel crashe !

Au même moment, un phénomène analogue était observé depuis Errouville près de Villerupt (54). Ce témoin éloigné, intrigué lui aussi par l’étrange fumée blanche, vit un objet en mouvement, qu’il prit d’abord pour un avion. Il semblait sortir d’un petit nuage sphérique, et progressait selon une trajectoire courbe, comme s’il tentait de revenir à son point de départ. Le fait que l’appareil dégageait une épaisse fumée blanche dans son sillage, fit craindre à l’observateur qu’il fût en difficulté. Soudain, la chose disparut sur place, ne laissant persister dans le ciel que la trace de son passage.

Source: LDLN n°397 - RL du 28 oct. 2009 - J.Sider la grande mystification

Vous trouverez d'autres détails de cet événement en cliquant: ICI (Source forum Touraine Insolite).


Enfin, hors de nos frontières, le cas de Saint-Hubert dans les Ardennes Belges (8 octobre 1985).

Lieu: Etangs de Mirwart.

Il s'agit une fois de plus d'un fait relaté par Joël Mesnard dans le magazine LDLN n°367 et figurant sur la base de données Belcat gérée par le GESAG. Il fut publié dans la "Gazer van Antwerpen" datée du 10 octobre 1985. Et présenté sur un document Powerpoint projeté lors d'une conférence à Lyon le 7 septembre 2013 (voir ci-dessous).

Signalement d'un écho radar positif et réception d'un signal de détresse. Le scénario est toujours le même, aucune trace de l'appareil malgré l'important dispositif mis en oeuvre.

Source originale



Intervention de Mr Joël Mesnard à la conférence de Lyon du 7 septembre 2013 ou fut présenté son Powerpoint sur les "crashes de rien " (ou ghost crashes). La vidéo étant très longue, rendez-vous à 36.10 min. en ce qui concerne le sujet exposé ici.






Il existe de nombreuses autres vidéos ou Joël Mesnard revient sur ces cas intrigants.


Les pseudo-sceptiques stipulent que ces faits ne sont que des méprises et évoquent la plupart du temps, qu'il s'agit de simples bolides rentrant dans l'atmosphère, ce qui génère une traînée de fumée, parfois suivie d'une explosion. 

Je leur ferais remarquer que chaque cas est particulier. Encore faut-il qu'ils puissent en apporter la preuve, ce qui est loin d'être le cas.

Voyez, la croyance dans un phénomène prosaïque non vérifié n'a rien à envier à celle d'un "soucoupiste" !


samedi 7 mai 2016

OVNI Vs sous-traitance "high-tech": Projets aéronautiques et spatiaux en Lorraine


J'aborde ici en partie, un sujet englobé dans un contexte d'ordre plus général. Je reste assez convaincu avec le recul qu'une accumulation de sources et dossiers font état d'apparitions d'OVNI au-dessus de certains sites de pointe en matière de recherche et conception de matériaux dans l'industrie civile (et ou militaire) dans le domaine de l'aéronautique, et du spatial principalement. Tout ceci n'est pas du au hasard.

Le fameux complexe militaro-industriel version "made in France" existe bel et bien...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la Lorraine est plutôt bien placée dans ce domaine. Nous allons voir ici des pistes d'investigations intéressantes nous permettant de revoir peut-être notre approche en terme de veillées ufologiques.

Mais avant d'aller plus loin et pour bien vous faire comprendre le fond de ma pensée, je juge nécessaire de vous rappeler les événements de l'affaire de Forges-Les-Bains (91).

Ce témoignage faisant appel à une observation d'objets non identifiés au-dessus de sites sensibles est loin d'être un cas isolé. Certains sont moins spectaculaires ou sont probablement passés sous silence notamment par le personnel d'astreinte.

Qu'en est-il en Lorraine ? 

Pour se rendre-compte de la situation et l'implantation des sociétés dans ces domaines, je vous propose de jeter un oeil à cette carte...



Source: Aériades, Direccte Lorraine, Région Lorraine, Valoris Lorraine-09/2012


Alors soit ! Tout n'est pas rose non plus, l'échec de Skylander (Sky Aircraft) est là pour nous le rappeler. L'industrie aéronautique comprends aussi l'univers des drones, en plein essor (voir un billet précédent sur les méprises). De nombreux projets naissent ainsi chaque année et il faut suivre leur évolution. 

Sont concernés, la conception et réalisation de très petites pièces comme des puces électroniques, des circuits imprimés, l'avènement des nanotechnologies, en passant aux plus complexes à réaliser ainsi qu'aux structures et armatures des appareils qui survoleront nos cieux et l'Espace dans les années à venir.

Qui sont-elles et que font-elles ?

Loin de toutes les énumérer, j'en ai choisi quelques unes qui me semble particulièrement intéressantes car liées de près ou de loin à de gros lobbys industriels, ces derniers étant en ligne de mire concernant nos observations d'OVNI.

La Société Lorraine de Construction Aéronautique (S.L.C.A. SA), issue d'Aircelle, une filiale du groupe SAFRAN et installée sur la zone Ste-Agathe de Florange (57). Elle réalise des structures composites pour les structures d'aéronefs.

SAFRAN Aéro Composite installée à Commercy (55) dans la Meuse, elle produit des pièces en matériaux composites pour des moteurs d'aéronefs.

CIMULEC, installée sur la Z.A.C. des Jonquières à Ennery (57), elle est chargée de fabriquer des circuits imprimés pour équiper des aéronefs civils et militaires, des satellites, des radars et autres systèmes de brouillage à distance (hyperfréquences). Elle collabore étroitement avec de grands groupes comme THALES, AIRBUS, MATRA...

MEUSONIC est jumelée avec SERICAD et font parties du groupe ARELIS, située à Marville (55), son domaine, c'est l'électronique haute fréquence de pointe. Son principal client est le groupe Serge Dassault.

REALMECA fabrique une large gamme de machines de haute précision dans l'aéronautique, le médical, la micro-mécanique etc... Comme MEUSONIC, celle-ci fait partie du groupe ARELIS. Elle est située à Clermont En Argonne. Elle produit entre autre une pièce relativement complexe à réaliser pour les avions Rafale (châssis du radar à antenne active). Elle fabrique également le boitier optronique et de brouillage ainsi que des têtes-chercheuses des missiles de MDBA qui équipent les chasseurs.


Conclusions et perspectives à venir.

Maintenant que nous y voyons un peu plus clair dans les objectifs à atteindre, nous verrons à l'avenir si des témoignages semblent attester de survols au-dessus ou à proximité des ces sites sensibles.

Mr Paul Hellyer, ancien ministre de la défense du Canada a soulevé lors d'une interview filmée et disponible sur Youtube ce que j'essaye de faire passer à travers ce billet. 

Il explique la manière dont pourrait être maintenu en partie le secret. Au départ, il y a un organisme donneur d'ordres, au-dessus de tout soupçons qui passe commande auprès d'une entreprise de pointe pour réaliser une pièce sur mesure dont on fourni le plan. Cette dernière se charge de la réaliser sans sourciller, mais ne cherche pas à savoir pourquoi et comment elle sera utilisée. 

Ainsi, chaque petite pièce sortant d'une multitude d'ateliers de haute technologie constitue une partie d'un puzzle dont la finalité reste obscure. Nous pouvons à partir de là spéculer que nous pourrions avoir à faire à l'élaboration de "projets noirs" ou "black project".

Dans une autre perspective, le but de "nos visiteurs" serait de venir de temps à autre afin de scanner et vérifier ou nous en sommes en matière d'innovations technologiques dans le cadre de cette étude. Ils réaliseraient une sorte d'espionnage industriel pacifique "d'outre espace".

Il serait peut-être bon de concentrer nos efforts en matière de surveillance du ciel en se positionnant non loin de ces sites, la plupart étant situés sur des zones industrielles et donc à priori très lumineuses, ne devrait pas nous gêner pour autant si ces "objets" ou simples lueurs viennent poser leur regard sur les lieux sur des distances raisonnables pour être capturés efficacement avec nos objectifs.

Pour info et renforcer mes propos, je rappellerais encore cet autre cas ou un immense triangle Belge était stationné au-dessus d'un bâtiment au coeur d'une zone industrielle.

L'affaire d'Engis (Source: Cobeps.org)



  

Une affaire qui traîne: 12 février 2015, forêt domaniale de Charleville-sous-Bois (57)


Je lance un petit coup de gueule, cela arrive parfois et il y a de quoi...

L'information (ou la rétention d'informations selon ou l'on se place), fait suite à un article paru le 15 février 2015 dans le Républicain Lorrain concernant l'observation d'un étrange phénomène cylindrique et fortement lumineux se disloquant en trois parties quelque part au-dessus de la forêt domaniale de Charleville-sous-Bois.




Les témoins peut-être pas très au fait de la procédure à suivre ont très certainement effectués leur déposition en Gendarmerie qui au passage dispose de toutes les informations, reste à connaître la brigade en question (Vigy ?). Tout signalement  de PAN/OVNI passant par la maréchaussée est systématiquement transmis au GEIPAN qui a la charge officielle de ces affaires. Ces derniers ont sans doute délégué un de leur enquêteur pour rencontrer ces personnes in-situ afin de peaufiner l'enquête. Le cas en question est intéressant à plus d'un titre et sort un peu du cadre traditionnel des lanternes festives du week-end et autres méprises astronomiques.

Seulement voilà, depuis la publication de cet article dans le Républicain Lorrain, c'est le statu-quo. Aucune autre fuite ou témoin(s) n'ont pu remonter de nouvelles informations. Plus d'un an s'est écoulé et toujours aucun rapport d'enquête n'a été publié sur le site du GEIPAN. 

Bien, je dirais que nous sommes dans la moyenne... En général, il faut bien deux ans au GEIPAN pour publier les cas. Mais tout de même, je m'interroge... Pourquoi est-ce aussi long ? Auront nous l'occasion seulement d'avoir accès à leur enquête et conclusion ? 

J'ai un autre exemple qui me vient en tête sans rentrer dans les détails... Un témoin principal résidant dans une autre région a réussi à prendre le cliché d'un véritable objet structuré très peu altéré en fin de journée le 20 août 2011. Au bas mot, il y a 12 témoins ! L'affaire est tout à fait officielle, un quotidien local l'a relatée en l'a mettant à sa une. Elle a fait le tour du monde (Argentine notamment) ou ce cas a été exposé. 

Dans un premier temps, c'est un enquêteur local qui en a pris la charge et bien évidemment l'information fut transférée au GEIPAN et depuis je vous le donne en mille... Rien ! 

L'Academie d'Ufologie a été sollicité sur cette affaire par le GEIPAN lui-même (utilisation du logiciel Photoshop 7 pour l'étude du cliché). Un entretien vidéo a même été publié sur Youtube. Le témoin est de toute évidence, de bonne foi. Il est ouvert et cherche à rencontrer d'autres personnes ayant vu la même chose ce fameux soir et ne cherche absolument pas à en tirer un quelconque profit. Il est simplement dans l'attente d'obtenir une réponse définitive sur ce qu'il a observé d'autant plus que ce n'est pas la première fois qu'il observe quelque chose.

Cette lenteur administrative est-elle une histoire d'hommes ? De vérifications d'informations ? D'analyses, de contre-analyses ou que sais-je encore ? Qu'est-ce qui bloque ? 

Une mise à l'écart de certains cas pointus dérangeraient-ils à ce point ? 

Ce pose alors la question de l'organisme d'authentification d'images et vidéos IPACO travaillant étroitement avec le GEIPAN n'aurait-il pu se procurer le cliché original pour une telle occasion ? C'est vraiment curieux et incompréhensible...

Toutes ces questions dénotent bien qu'il reste une part d'ombre planant sur un organisme qui se veut informer dans la transparence. J'ose espérer qu'un jour nous prendrons connaissance des détails et circonstances du cas de la forêt domaniale de Charleville-sous-Bois...

En attendant, ce blog joue la carte de la limpidité, du partage et tente d'apporter de l'eau au moulin pour une recherche utile en informant ces concitoyens pour qui ces phénomènes parlent, soit parce qu'ils y sont sensibilisés, témoins ou simples curieux.